Durant un mois, ces visiteurs pourront non seulement assister à des matchs palpitants dans les stades, mais aussi vivre une expérience unique en dehors. Beaucoup d’entre eux découvrent le Maroc pour la première fois, et l’exploration de sa culture, l’échange avec ses habitants et l’immersion dans son art de vivre laisseront chez eux, à n’en pas douter, un souvenir indélébile.
Car, malheureusement, les occasions de rencontre entre populations africaines de différentes nationalités restent limitées. À l’inverse des Européens, qui peuvent circuler librement sur une large partie de leur continent grâce à l’espace Schengen et à la diversité des moyens de transport (avion, train, bus…), l’Afrique demeure morcelée par la faiblesse des échanges humains et commerciaux.
Pour le Maroc, organiser la CAN est une manière de réaffirmer la place centrale qu’occupe le continent africain dans ses agendas économique et diplomatique. À peine une semaine avant cet événement, Marrakech a par exemple accueilli la seconde édition du Forum d’Affaires de la ZLECAf, projet d’intégration africaine dont le Royaume est l’un des plus ardents promoteurs.
Cela s’inscrit dans la continuité des initiatives lancées par le Royaume pour renforcer la coopération économique africaine, au premier rang desquelles figurent l’ouverture des pays du Sahel sur l’Atlantique et le gazoduc Afrique-Atlantique, deux projets structurants destinés à inscrire cette dynamique dans la durée.
Sans oublier les autres volets de coopération, notamment sécuritaire, avec l’inauguration le 19 décembre à Salé du Centre de coopération policière africaine, universitaire, à travers les milliers de bourses accordées aux étudiants africains accueillis dans les Universités du Royaume, ainsi que dans la santé, le développement durable et d’autres domaines.
