L’Association des Ingénieurs de l’Ecole Mohammadia (AIEM) a encore une fois réaffirmé son engagement en faveur du nouveau modèle de développement. Lors d’une réunion tenue par vidéoconférence, le 21 mai, l’AIEM a présenté un rapport détaillant ses propositions à la Commission Spéciale du Modèle de Développement (CSMD).
Présidée par M. Chakib Benmoussa, président de la commission, cette réunion a permis de donner un aperçu de la perception du chantier du nouveau modèle de développement par l’une des composantes importantes de la société marocaine, à savoir les ingénieurs.
Lors de son discours introductif de la présentation des propositions de l’AIEM, M. Abed Chagar, président de l’association a souligné que le contexte actuel de la crise COVID-19 a confirmé la pertinence et la nécessité de mener cette réflexion profonde et élargie sur le modèle national de développement.
Ainsi l’engagement fort du Maroc dans ce chantier, avant même le déclenchement de cette crise multidimensionnelle, est de nature à permettre d’en tirer les meilleurs enseignements et de les intégrer dans une réflexion encore plus globale et plus structurante. Il a également salué, au nom de toutes les composantes de l’AIEM, la démarche d’écoute et d’ouverture adoptée par la CSMD dès le démarrage de ses travaux.
Deux projets structurants La démarche adoptée par l’AIEM a permis de donner lieu à des propositions centrées autour de deux projets structurants. Il s’agit de la mise à niveau du système national de la formation des ingénieurs par la mise en place de Pôles Technologiques Régionaux (PTR), ainsi que la mise en place d’une nouvelle gouvernance des grands projets publics.
Dans le rapport soumis à la CSMD, ces deux projets se sont appuyés sur des analyses détaillées de l’état des lieux et ont été accompagnés par des plans de mise en œuvre adaptés.
Pour élaborer ses propositions, l’AIEM a opté pour une démarche basée sur deux principes directeurs. En effet, elle considère qu’il est important de canaliser la contribution de l’association sur des thématiques alignées sur sa mission, tout en capitalisant sur ses spécificités de grande communauté d’ingénieurs et de cadres. L’association a également souligné le fait qu’il faut s’appuyer sur une action de concertation élargie, donnant la possibilité d’expression au plus grand nombre parmi les membres de l’association.
La contribution de l’AIEM à cette dynamique nationale de réflexion autour du nouveau modèle se veut comme une concrétisation supplémentaire de la mission historique de l’AIEM.
Source : L’OPINION
Rédigé par : Hajar LEBABI