Paris – La diversité et la richesse culturelles du Maroc en tant que modèle unique dans son entourage régional ont été mises en avant lors d’une rencontre tenue, vendredi, dans le cadre de la programmation du pavillon du Royaume au Festival du livre de Paris.
Sous le thème « Patrimoine marocain au prisme de son pluralisme – Etre Marocain : une citoyenneté ouverte », cette rencontre, qui s’est déroulée en présence du Conseiller de Sa Majesté le Roi, André Azoulay et de l’ambassadeure du Royaume en France, Samira Sitail, a été l’occasion pour les intervenants de s’arrêter sur les différents aspects qui distinguent le modèle marocain.
A cette occasion, le recteur de l’Institut Royal de la Culture Amazighe Ahmed Boukous, a souligné que la Constitution marocaine reconnait les différentes expressions linguistiques et culturelles du Royaume, faisant savoir qu’un modèle intéressant est mis en œuvre au Maroc, à travers une politique inclusive qui promeut la citoyenneté active et non seulement des principes fondamentaux consacrés par la Loi Fondamentale.
Il s’est arrêté sur le rôle de la société civile dans la mise en œuvre des principes de la Constitution, avant de rendre un hommage posthume à deux figures de l’action en faveur de la défense des droits de la femmes, Aicha Chenna et Fatima Mernissi.
Aux yeux du recteur de l’IRCAM, loin d’être théorique, le modèle marocain vit dans la réalité grâce à l’engagement d’hommes et de femmes.
De son côté, l’essayiste et chercheure Asma Lamrabet, a souligné que la Constitution marocaine a mis en exergue l’importance de la diversité identitaire, culturelle et religieuse du Royaume.
Mme Lamrabet, également membre de l’Académie du Royaume, a ensuite évoqué la dimension religieuse dans le modèle marocain, estimant qu’elle reflète la transition entre le référentiel religieux et les valeurs universelles, qui est en marche et qui ne peut pas revenir en arrière.
A son tour, Monique Elgrichi, communicante et entrepreneure, a relevé que le Maroc continue de préserver son patrimoine et son pluralisme, estimant que cette dimension pluraliste n’est pas nouvelle au Maroc.
Pour elle, le pluralisme marocain est une façon d’être, marquée dans l’ADN du peuple, faisant remarquer que la capacité à absorber fait la force et la richesse du Maroc.
Driss El Yazami, président du Conseil de la Communauté marocaine à l’étranger (CCME), est quant à lui revenu sur la question des Marocains du monde, soulignant que l’Etat est de plus en plus conscient de l’importance de sa diaspora dans le sillage de la mondialisation.
La contribution de la diaspora marocaine n’a pas été seulement économique, d’autant plus qu’elle a joué un rôle essentiel sur les plans politique et culturel, a noté le président du CCME.
Au sujet de la richesse du patrimoine identitaire, culturel et linguistique du Maroc, M. El Yazami a soutenu que la Loi fondamentale marocaine a pris acte de cette diversité.
Le Maroc participe cette année au festival du livre de Paris en tant qu’invité d’honneur avec un pavillon qui s’étend sur 330 m² offrant une programmation aussi riche que variée, avec 28 rencontres sur l’espace conférences, 16 panels sur des thématiques littéraires et sociétales, 10 présentations de livres, 2 performances artistiques (slam et théâtre), ainsi qu’un panel international sur le “Destin atlantique France-Maroc”, en rapport avec la thématique de cette année « la mer».
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