La Fondation Mohammed VI des Ouléma Africains a célébré, samedi soir à Fès, 58 lauréats et lauréates de ses différents prix et concours et rendu hommage à quatre éminents ouléma et chercheurs, en reconnaissance de leurs contributions dans divers domaines scientifiques.
Dans la catégorie de la mémorisation, de la récitation et de la psalmodie du Saint Coran, le cheikh Haji Ibrahim Toufa, président du Conseil supérieur des affaires islamiques en Éthiopie, a été distingué.
Concernant la catégorie du Hadith du Prophète, le cheikh Ahmed Al-Nour Mohamed Al-Halou, mufti de la République du Tchad, a été honoré.
S’agissant de la catégorie des manuscrits et documents islamiques africains, le chercheur émérite Abdoulkader Haïdara, du Mali, a remporté le prix honorifique.
Le programme de cette cérémonie comprenait également la célébration des lauréats des trois premiers prix dans les différents concours de la Fondation pour l’année 2025.
Ainsi, dans le cadre de la sixième édition du concours de la Fondation pour la mémorisation, la récitation et la psalmodie du Saint Coran, le premier prix dans la catégorie de la mémorisation intégrale avec récitation selon la lecture de “Warsh ‘an Nafi’” a été attribué à cheikh Ibrahim Abderrahman d’Éthiopie.
Ichaq Khaireddine, également d’Ethiopie, a remporté le premier prix dans la catégorie de la mémorisation intégrale avec récitation selon les différentes lectures et variantes.
Dans la catégorie de la psalmodie avec mémorisation d’au moins cinq hizbs, le premier prix est revenu à Aboubakr Ahmed Touré de la République de Guinée. Les plus jeunes participants, garçon et fille, ont également été honorés.
Quant à la deuxième édition du concours de la Fondation dans le Hadith du Prophète, Hiba Hansa, de la République de Maurice, a remporté le premier prix dans la catégorie de la mémorisation de quarante hadiths avec leur chaîne de transmission et leur texte, sans questionnement sur les narrateurs ou le vocabulaire.
Dans la catégorie de la mémorisation de trente-cinq textes avec mention du dernier narrateur de la chaîne, le premier prix est revenu à Ndyikuman Aboubakr du Burundi. Quant au premier prix pour la mémorisation de vingt-cinq hadiths avec explication de leurs bénéfices juridiques, il a été remporté par Mohamed Sissi de la République du Mali.
Pour ce qui est de la deuxième édition du Prix de la Fondation dans les manuscrits et documents islamiques africains, le premier prix dans la catégorie des manuscrits du Coran a été attribué à Habiba Jalla du Mali.
Dans la catégorie des livres du patrimoine manuscrit, Adam Bolo du Nigeria a remporté le premier prix, tandis que dans la catégorie des documents manuscrits, le premier prix a été attribué à Sissi Mohamed Lamine du Mali.
La République du Mali a également été récompensée par le Prix des branches distinguées pour sa participation avec près de 724 manuscrits.
Pour la deuxième édition du Prix de la Fondation dans les constantes religieuses communes, le premier prix dans la branche “Imarat al-Mouminine” (Commanderie des croyants) est revenu à Omar Niang du Sénégal. Dans la branche de la doctrine acharite, le premier prix a été remporté par la chercheuse Rajae Mohamed Saleh du Soudan.
Dans la branche des écoles juridiques (fiqh), le premier prix a été attribué à Bobo Sissi du Mali, tandis que dans la branche du soufisme sunnite, la première place est revenue au chercheur Mohamed Aliou du Kenya.
Dans une déclaration à la MAP, l’enfant lauréat d’un prix honorifique, Zoubair Issa du Niger, a exprimé sa profonde gratitude envers Amir Al Mouminine, Sa Majesté le Roi Mohammed VI, pour Son attention constante envers la jeunesse africaine et pour Son soutien au savoir et aux Ouléma du continent.
Il a considéré que ce prix constitue pour lui un grand encouragement à redoubler d’efforts dans la quête du savoir et le service du Livre de Dieu.
De son côté, Mohamed Ousmane Fofan de Côte d’Ivoire, lauréat du deuxième prix du concours de la Fondation dans les manuscrits et documents islamiques africains et les recherches sur la mémoire patrimoniale (catégorie des ouvrages du patrimoine manuscrit), a exprimé sa joie pour cette distinction, qui le motive davantage dans ses recherches.
Il a également salué les efforts de la Fondation, présidée par Amir Al Mouminine, Sa Majesté le Roi Mohammed VI, pour le développement du savoir et de la recherche sur le continent africain.
