Ces événements successifs rappellent, plus que jamais, l’impérieuse nécessité de mettre en place des mécanismes de réaction efficaces, capables non seulement de limiter les dégâts matériels et humains, mais aussi de restaurer un sentiment de sécurité chez le citoyen, trop souvent gagné par l’angoisse à chaque nouvelle catastrophe. En témoignent les vidéos devenues virales sur les réseaux sociaux, dans lesquelles on y voit des citoyens en détresse qui, en l’absence apparente de gros effectifs des autorités, endossent spontanément le rôle de héros, tentant de rassurer et de venir en aide à leurs voisins, collègues ou simples passagers. Des élans de solidarité louables, et même fréquents dans des pays plus exposés que le nôtre, à condition toutefois qu’ils s’inscrivent dans un cadre réfléchi et sécurisé.
Mais au-delà de la gestion immédiate des crises, le débat parlementaire se focalise désormais sur l’activation du Fonds de solidarité contre les événements catastrophiques (FSEC), dont les conditions d’accès sont jugées particulièrement strictes. Sans s’attarder sur les querelles politiciennes, il ne serait nullement excessif de rappeler que si l’Exécutif a relevé en 2025 la taxe de solidarité, prélevée directement sur les contribuables, une plus grande souplesse ou des mécanismes d’exception dans le système d’indemnisation mériteraient d’être envisagés, bien que les catastrophes naturelles soient déjà coûteuses sur les trésoreries de l’Etat.
