À quelques mois du coup d’envoi de la Coupe du Monde 2026, l’événement suscite déjà de vives polémiques.
Les tarifs récemment dévoilés par l’instance mondiale ont déclenché une levée de critiques et de désapprobations sur les réseaux sociaux et dans les médias. Si une hausse était attendue, notamment en raison de l’inflation et du coût de la vie dans les pays hôtes notamment aux Etats Unis, l’ampleur de l’augmentation dépasse largement les prévisions et alimente un sentiment d’exclusion chez de nombreux fans.
Selon les premières grilles tarifaires, assister à un match de la phase de groupes nécessitera déjà plusieurs centaines d’euros selon les catégories. Les prix grimpent progressivement à mesure que la compétition avance, pour atteindre des sommets jugés exorbitants lors des demi-finales et surtout de la finale, où les billets se chiffrent en milliers d’euros.
Cette flambée des prix, estimée à plusieurs centaines de pourcents par rapport aux précédentes éditions, interroge sur l’accessibilité d’un événement présenté comme universel et populaire. Pour de nombreux passionnés, suivre leur sélection nationale tout au long du tournoi relève désormais du luxe, voire de l’impossible.
À l’échelle mondiale, supporters, associations et observateurs dénoncent une Coupe du Monde de plus en plus déconnectée de sa base populaire, transformée en produit premium réservé à une élite. Une tendance qui, si elle se confirme, pourrait accentuer le fossé entre la FIFA et les millions de fans qui font pourtant la richesse et la ferveur du football mondial.
