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dimanche, décembre 21, 2025

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CAN 2025 À Rabat, le régime algérien exporte sa pathologie politique

La délégation algérienne n’aura pas beaucoup attendu pour transformer la Coupe d’Afrique des nations en terrain de manœuvres politiques. À peine arrivée à Rabat, elle s’illustre par un geste aussi mesquin que révélateur : tenter de dissimuler le portrait de Sa Majesté le Roi Mohammed VI dans une salle de réunion de l’hôtel Marriott.

Ce n’est ni une erreur, ni un malentendu. C’est un acte volontaire, prémédité, signé par un régime qui confond sport et règlement de comptes.

Ce comportement n’a rien de spontané. Il procède d’une doctrine bien connue à Alger : provoquer partout, tout le temps, dès que le Maroc est en jeu. Quand la diplomatie est inexistante, quand l’économie est exsangue, quand la légitimité politique fait défaut, il ne reste plus que l’incident, la gesticulation et la provocation symbolique. Même un événement sportif continental n’échappe pas à cette fuite en avant.

La tentative, aussitôt corrigée par la direction de l’hôtel, n’en demeure pas moins grave. Elle révèle une délégation encadrée non par des responsables sportifs, mais par des réflexes sécuritaires. La présence d’éléments issus — directement ou indirectement — des cercles du pouvoir militaro-sécuritaire confirme que, pour le régime algérien, le football n’est jamais du football. Il est un outil de propagande, de nuisance et de projection de frustrations internes.

Incapable d’accepter le succès du Maroc, son rayonnement africain, sa stabilité institutionnelle et la reconnaissance internationale que consacre l’organisation de la CAN 2025, le régime algérien tente de parasiter l’événement par des provocations de bas étage. Saboter symboliquement, salir l’atmosphère, créer du bruit : telle est la seule stratégie d’un pouvoir qui ne produit plus rien, ni vision, ni projet, ni avenir.

Le contraste est cruel. D’un côté, un régime enfermé dans l’obsession marocaine, vivant dans la rancœur et la crispation permanente. De l’autre, un Royaume du Maroc serein, préparé, confiant, qui avance sans trembler et sans répondre à l’invective. Le Maroc n’a pas besoin de polémiques pour exister. Il organise, il accueille, il réussit. Et il arrive à convaincre les milliers d’Algériens qui le découvrent à la faveur de la CAN 2025. Des Algériens qui s’indignent de ce comportement qui déshonore l’Algérie et les Algériens.

Il faut le dire sans détour : ce qui s’est produit à Rabat n’est ni un incident isolé ni une maladresse protocolaire. C’est l’expression brute d’un comportement de voyous, soigneusement orchestré par un pouvoir militaire qui a fait de la provocation, de l’hostilité et du sabotage symbolique sa méthode de gouvernement. Derrière cette délégation prétendument sportive, ce sont les réflexes d’un régime de caserne qui s’expriment, incapable de se hisser au niveau des États, condamné à exporter sa médiocrité politique partout où il passe.

Cette logique de nuisance régionale est devenue la seule politique étrangère d’un régime sans légitimité populaire, sans projet et sans horizon. Quand on ne sait ni construire, ni rassembler, ni convaincre, on provoque. Quand on ne peut pas rivaliser par le succès, on tente d’exister par l’incident. Le geste commis à Rabat n’est donc pas un détail : il reflète fidèlement la nature réelle du régime algérien — un pouvoir qui ne survit que par l’hostilité, qui confond sport et guerre psychologique, diplomatie et intimidation de voyous.

Face à cela, le Maroc n’a rien à prouver. La CAN 2025 se déroulera, elle réussira, et elle consacrera une fois encore un Royaume stable, structuré et respecté. Le régime algérien, lui, continuera sans doute à multiplier les provocations stériles. Mais l’histoire est implacable : les États bâtissent, les voyous sabotent. Et seuls les premiers laissent une trace durable.

*Journaliste-écrivain algérien
 

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