Ahmed Al Ahmed, civil de 43 ans, musulman, syrien d’origine, commerçant, vendeur de fruits, passait simplement par là à Bondi Beach, Sydney, Australie.
Ahmed a fait ce que tant d’autres n’ont pas osé faire. Il a avancé quand la peur ordonnait de fuir. Il a désarmé l’un des deux tueurs. Un autre assaillant lui a tiré deux balles, une dans le bras, l’autre dans la main. Il est actuellement à l’hôpital et son pronostic vital n’est pas engagé. Le sang-froid et le courage d’Ahmed El Ahmed ont très probablement évité un carnage encore plus lourd, au-delà des seize victimes déjà fauchées, parmi lesquelles un rabbin. Pendant que des fanatiques identifiés comme musulmans semaient la mort, un homme tout aussi musulman rappelait, par l’acte, ce que signifie l’humanité.
Il faut le dire sans détour. Cet attentat était clairement antisémite. S’il voulait se faire passer pour une réaction politique ou une vengeance pour Gaza, il s’est trompé de cible. En s’attaquant à des civils juifs d’un autre pays, les auteurs n’ont rien vengé du tout. Ils ont offert aux bourreaux de Gaza, et à Netanyahou en particulier, le plus précieux des cadeaux, un alibi. Ils sont devenus les complices objectifs de ceux qu’ils prétendaient combattre, en salissant toute cause juste par le meurtre aveugle.
Cette histoire expose une vérité que les idéologues détestent entendre. L’obscurantisme n’a pas de religion. Il ne connaît ni foi ni frontière. Il appartient à une seule et même race, celle des barbares. Face à eux, un musulman a sauvé des vies juives. Un humain a sauvé la vie d’autres humains. Il ne s’est pas posé de questions, les victimes auraient été de n’importe quelle religion, origines ou couleurs, il a fait ce qu’il fallait faire. Ahmed aurait pu s’appeler Jean-Pierre, Abraham ou Chen, rien n’aurait changé à sa résolution d’assistance à personne en danger. Voilà le fait brut, implacable. Tout le reste n’est que propagande, mensonges, récupérations et complaisance pour sous-estimer l’horreur à Gaza.
Quant à la personne qui m’a écrit ce matin pour me rappeler de quels meurtres les musulmans sont capables, en faisant allusion à l’attentat de Sidney, elle ignorait encore qu’un Ahmed était passé par là. Elle ignorait que sans cet homme, que le hasard a voulu qu’il soit de confession musulmane, le bilan aurait été bien plus lourd. Que répondre à cette personne, sinon qu’elle appelle son prochain enfant ou petit enfant, Ahmed.
Il faut le dire sans détour. Cet attentat était clairement antisémite. S’il voulait se faire passer pour une réaction politique ou une vengeance pour Gaza, il s’est trompé de cible. En s’attaquant à des civils juifs d’un autre pays, les auteurs n’ont rien vengé du tout. Ils ont offert aux bourreaux de Gaza, et à Netanyahou en particulier, le plus précieux des cadeaux, un alibi. Ils sont devenus les complices objectifs de ceux qu’ils prétendaient combattre, en salissant toute cause juste par le meurtre aveugle.
Cette histoire expose une vérité que les idéologues détestent entendre. L’obscurantisme n’a pas de religion. Il ne connaît ni foi ni frontière. Il appartient à une seule et même race, celle des barbares. Face à eux, un musulman a sauvé des vies juives. Un humain a sauvé la vie d’autres humains. Il ne s’est pas posé de questions, les victimes auraient été de n’importe quelle religion, origines ou couleurs, il a fait ce qu’il fallait faire. Ahmed aurait pu s’appeler Jean-Pierre, Abraham ou Chen, rien n’aurait changé à sa résolution d’assistance à personne en danger. Voilà le fait brut, implacable. Tout le reste n’est que propagande, mensonges, récupérations et complaisance pour sous-estimer l’horreur à Gaza.
Quant à la personne qui m’a écrit ce matin pour me rappeler de quels meurtres les musulmans sont capables, en faisant allusion à l’attentat de Sidney, elle ignorait encore qu’un Ahmed était passé par là. Elle ignorait que sans cet homme, que le hasard a voulu qu’il soit de confession musulmane, le bilan aurait été bien plus lourd. Que répondre à cette personne, sinon qu’elle appelle son prochain enfant ou petit enfant, Ahmed.
