Le cinéma arabe vient de se doter d’un nouveau repère historique. L’Arab Film Institute a dévoilé la liste des 100 meilleurs films arabes de tous les temps, un classement de référence établi à l’issue d’un vaste processus de consultation réunissant des centaines de critiques, universitaires, programmateurs et cinéastes issus de plus de vingt pays.
Au sein de cette constellation d’œuvres majeures, le cinéma marocain s’impose avec force. Cinq films y figurent, attestant de la vitalité, de la profondeur et de la singularité d’un septième art national qui, depuis plusieurs décennies, dialogue avec les grandes questions humaines, sociales et esthétiques du monde arabe et au-delà.
Parmi ces films distingués, trois sont produit par Ali N Production. Adam, de Maryam Touzani, se classe à la 98ᵉ position. Ce premier long métrage, tout en retenue et en délicatesse, avait marqué les festivals internationaux par son regard intime sur la maternité, la solidarité féminine et la dignité silencieuse des corps et des émotions.
Plus haut dans le classement, Ali Zaoua, prince de la rue, de Nabil Ayouch, figure à la 31ᵉ place. Œuvre fondatrice du cinéma social marocain contemporain, ce film demeure l’un des portraits les plus puissants de l’enfance marginalisée, explorant avec une rare justesse la violence urbaine, l’amitié et le rêve comme ultime refuge face à l’exclusion.
Mais c’est Le Bleu du Caftan, également signé Maryam Touzani, qui s’impose comme le film marocain le mieux classé de cette sélection, à la 28ᵉ position. Salué pour sa finesse narrative et sa profondeur émotionnelle, le film explore les silences du couple, la transmission du savoir artisanal et la complexité des désirs, dans un Maroc intime et universel à la fois.
À ces trois films s’ajoutent deux autres jalons essentiels de l’histoire du cinéma marocain. Une porte sur le ciel, de Farida Benlyazid, classé 93ᵉ, rappelle le rôle pionnier de la réalisatrice dans l’affirmation d’un regard féminin et spirituel sur la société marocaine. Sorti dans les années 1980, le film interroge les trajectoires identitaires et le rapport à la tradition dans un Maroc en mutation.
À la 58ᵉ place, Mirage, d’Ahmed Bouanani, figure majeure et longtemps marginalisée du cinéma marocain, vient consacrer une œuvre expérimentale et poétique, profondément ancrée dans une réflexion sur la mémoire, le temps et l’aliénation.
La liste complète des 100 meilleurs films arabes est disponible sur le site cinemayaat.com, offrant aux cinéphiles, chercheurs et professionnels une occasion précieuse de redécouvrir les œuvres qui ont façonné, et continuent de façonner, l’histoire du cinéma arabe.
Parmi ces films distingués, trois sont produit par Ali N Production. Adam, de Maryam Touzani, se classe à la 98ᵉ position. Ce premier long métrage, tout en retenue et en délicatesse, avait marqué les festivals internationaux par son regard intime sur la maternité, la solidarité féminine et la dignité silencieuse des corps et des émotions.
Plus haut dans le classement, Ali Zaoua, prince de la rue, de Nabil Ayouch, figure à la 31ᵉ place. Œuvre fondatrice du cinéma social marocain contemporain, ce film demeure l’un des portraits les plus puissants de l’enfance marginalisée, explorant avec une rare justesse la violence urbaine, l’amitié et le rêve comme ultime refuge face à l’exclusion.
Mais c’est Le Bleu du Caftan, également signé Maryam Touzani, qui s’impose comme le film marocain le mieux classé de cette sélection, à la 28ᵉ position. Salué pour sa finesse narrative et sa profondeur émotionnelle, le film explore les silences du couple, la transmission du savoir artisanal et la complexité des désirs, dans un Maroc intime et universel à la fois.
À ces trois films s’ajoutent deux autres jalons essentiels de l’histoire du cinéma marocain. Une porte sur le ciel, de Farida Benlyazid, classé 93ᵉ, rappelle le rôle pionnier de la réalisatrice dans l’affirmation d’un regard féminin et spirituel sur la société marocaine. Sorti dans les années 1980, le film interroge les trajectoires identitaires et le rapport à la tradition dans un Maroc en mutation.
À la 58ᵉ place, Mirage, d’Ahmed Bouanani, figure majeure et longtemps marginalisée du cinéma marocain, vient consacrer une œuvre expérimentale et poétique, profondément ancrée dans une réflexion sur la mémoire, le temps et l’aliénation.
La liste complète des 100 meilleurs films arabes est disponible sur le site cinemayaat.com, offrant aux cinéphiles, chercheurs et professionnels une occasion précieuse de redécouvrir les œuvres qui ont façonné, et continuent de façonner, l’histoire du cinéma arabe.
