Bien qu’il n’y ait pas d’accord définitif pour l’instant, les discussions sur le transfert de la gestion de l’espace aérien au Sahara progressent, selon le ministre des Affaires étrangères, Nasser Bourita, qui a jugé le statut quo actuel « anachronique ». Détails.
Le ministre des Affaires étrangères, Nasser Bourita, a évoqué ce sujet dans une interview accordée à l’agence EFE. Il en a parlé sans ambages. Il a jugé anachronique qu’un un vol de Marrakech à Laâyoune ou Dakhla soit sous contrôle d’une tour espagnole pendant une partie du trajet, alors que la sécurité de l’avion soit du ressort du Maroc.
Concernant les négociations, le chef de la diplomatie marocaine a fait savoir que les discussions progressent, rappelant que le sujet a été clairement mentionné dans la déclaration conjointe du 7 avril 2022. Nous avons progressé (…) et le groupe de travail va se réunir bientôt pour faire avancer le dossier”, a-t-il confié.
Jusqu’à présent, le contrôle de l’espace aérien du Sahara marocain incombe à l’Espagne. Il devrait être transféré aux autorités marocaines, selon les engagements pris dans la déclaration conjointe signée en 2022 au lendemain de la réconciliation entre les deux pays.
A cet égard, il a été convenu d’engager des discussions concernant la gestion des espaces aériens. Idem pour la délimitation des frontières maritimes dans la façade atlantique qui a été confiée à un groupe de travail. Interrogé sur ce point, Nasser Bourita s’est dit convaincu qu’il est possible de trouver des solutions de nature à préserver les intérêts de l’Espagne et les droits du Maroc ».
