Le Conseil des administrateurs de la Banque mondiale (BM) a approuvé aujourd’hui un financement de 500 millions de dollars en faveur du Maroc, destiné à appuyer les importantes réformes politiques nécessaires à la mise en place d’un environnement propice à la transformation numérique.
Le Financement à l’appui des politiques de développement (DPF) en faveur de l’inclusion numérique et financière s’appuie sur les réformes déjà engagées par les autorités et vise à améliorer l’inclusion financière en permettant aux entreprises et aux ménages d’avoir accès à des infrastructures et des services numériques plus concurrentiels, a indiqué, lundi, la Banque dans un communiqué.
Cet appui financier permettra également de stimuler la croissance du secteur privé en facilitant l’accès au financement des start-up et des jeunes entrepreneurs, précise la même source. «Depuis le déclenchement de cette crise, le Maroc a accéléré sa transition numérique, démontrant sa capacité à passer à la vitesse supérieure. Aujourd’hui plus que jamais, la numérisation offre au Maroc de nouvelles opportunités de développement, qu’il s’agisse de fluidifier les transactions économiques ou d’améliorer la prestation des services aux entreprises et aux particuliers», a expliqué Jesko Hentschel, directeur des opérations de la Banque mondiale pour le Maghreb. Pau ailleurs, il a souligné qu’«avec ce nouveau financement, il s’agit de doper ce potentiel et de mettre à profit le levier de la transformation numérique au service d’une croissance plus inclusive».
En plus de promouvoir la microfinance, le programme facilitera l’accès aux devises pour les start-up. Djibrilla Issa, spécialiste principal du secteur financier et coresponsable du projet n’a pas manqué de signalé à cette occasion, que c’est «une mesure essentielle pour les jeunes pousses marocaines innovantes qui cherchent à renforcer leur compétitivité locale et mondiale». Elle leur permettra d’importer des services numériques qui ne sont pas disponibles au Maroc afin d’améliorer leur offre de produits et de services et d’accroître ainsi leur compétitivité.
Source : L’OPINION
Rédigé par : S.J