Ouezzane – La première édition du Festival international du film de printemps d’Ouezzane s’est ouverte, mercredi soir, sous le thème “Un grand écran pour une petite ville: Le cinéma et le dialogue des cultures”.
Cette cérémonie a été marquée par un vibrant hommage rendu au réalisateur Hicham El Jebbari, à la productrice Fatna Benkirane, et aux artistes Kamal Kadimi, Ahmed Gandouz et Mounia Lamkimel, ainsi qu’à plusieurs acteurs de la ville d’Ouezzane, notamment l’ambassadeur du Maroc près le Saint-Siège et l’Ordre souverain militaire de Malte, Rajae Naji Mekkaoui, le président de l’Instance nationale de la probité, de la prévention et de la lutte contre la corruption (INPPLC), Mohamed Benalilou, et l’homme d’affaires Mohamed Al Allali.
Elle a été ponctuée également par la projection d’une capsule vidéo sur les anciennes salles de cinéma d’Ouezzane, et la présentation du jury de la compétition officielle du festival, présidé par le réalisateur et écrivain Mohamed Chrif Tribak, et composé de la réalisatrice Fatima Aklaz, du réalisateur et écrivain Rachid Zaki, de l’écrivaine et poétesse Ikram Abdi, ainsi que de l’acteur Farid Regragui.
La cérémonie a été émaillée aussi de la présentation des dix films en compétition et de la projection du long métrage marocain “Ana Machi Ana” de Hicham El Jebbari, natif d’Ouezzane.
Dans une déclaration à la MAP, le directeur du Festival, Khalid El Aboudi, a souligné que la direction du festival a choisi de démarrer cette édition avec un vibrant hommage à des personnalités originaires d’Ouezzane et des icônes du cinéma marocain, en reconnaissance de leurs contributions à promotion de la culture et de l’art, tant au niveau local que national.
M. El Aboudi a noté que le festival s’inscrit dans la continuité de l’initiative relative à la projection de plusieurs films dans le cadre des Journées cinématographiques d’Ouezzane, soulignant que l’idée a été développée pour devenir ce qui est aujourd’hui un festival du film.
Il a précisé que la direction du festival a reçu 95 films de 21 pays, dont 10 ont été retenus pour concourir pour les prix du festival.
Pour sa part, Mme Naji Mekkaoui a affirmé que “le festival constitue une initiative qui mérite appui et encouragement, étant donné que l’action culturelle contribue à l’éducation, à l’orientation et au développement en général”, formulant le souhait que “l’action culturelle et cinématographique soit un levier de développement”.
L’ambition du festival est de faire d’Ouezzane une véritable plateforme d’échange culturel et un espace dédié aux cinéastes et au public, leur permettant de découvrir des oeuvres cinématographiques variées des quatre coins du monde.
Le cinéma finlandais est l’invité d’honneur de cette première édition, avec une sélection de films qui seront projetés dans la section “Panorama”. Ce choix vise à mettre en lumière l’expérience cinématographique finlandaise et à renforcer les passerelles du dialogue culturel à travers le septième art.
Le festival propose des conférences et des ateliers de formation, conçus pour enrichir le débat autour du cinéma et développer les compétences des jeunes passionnés du septième art.
Au programme figurent également une masterclass sur “L’art de la mise en scène: de l’idée à l’écran”, animée par Hicham El Jebbari, une cérémonie de signature du livre “Un cinéma différent” de Mohamed Chrif Tribak, une table ronde sur “Le cinéma et le dialogue interculturel” et une conférence sous le thème “Le cinéma à l’ère de la digitalisation: le cinéma et l’intelligence artificielle”.
Le Festival international du film de printemps d’Ouezzane aspire à s’imposer comme un rendez-vous annuel incontournable du paysage cinématographique et culturel marocain. Il vise également à contribuer à la construction d’une mémoire cinématographique locale, en résonance avec les enjeux humains, sociaux et esthétiques du septième art.
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