Marrakech – Le Centre d’éducation et de formation de la femme à Marrakech se veut un exemple concret de l’engagement de l’Initiative Nationale pour le Développement Humain (INDH) en faveur de l’autonomisation des femmes, en oeuvrant à renforcer leur capacités professionnelles.
Créée en 2014, cette structure, dont la gestion est assurée par l’association “Le Grand Atlas”, a, en effet, bénéficié de l’appui de l’INDH pour le bon fonctionnement et l’acquisition des équipements nécessaires en matière de formation et de renforcement des capacités, dans le cadre du programme de l’Initiative inhérent à l’”accompagnement des personnes en situation de précarité”.
L’établissement qui accueille 180 femmes, offre aux bénéficiaires l’opportunité d’acquérir des compétences essentielles favorisant leur autonomisation et leur insertion professionnelle, à travers des formations variées répondant à leurs aspirations et aux besoins du marché du travail.
Ces formations touchent divers domaines tels que la pâtisserie, l’esthétique, la peinture, l’informatique, la couture et la coiffure, permettant aux bénéficiaires de développer un savoir-faire technique à même de leur permettre d’accéder à de nouvelles perspectives professionnelles.
Grâce à un encadrement adapté et à des équipements modernes, cette structure se positionne ainsi comme un levier essentiel pour l’autonomisation et l’épanouissement des femmes bénéficiaires, a souligné le président de l’Association “Le Grand Atlas”, Mohamed Knidri, relevant que le centre propose des formations de qualité, d’une durée de deux ans, permettant aux femmes d’acquérir des compétences pratiques pour accéder au marché du travail et d’être bien outillées pour une meilleure insertion professionnelle.
Dans une déclaration à la MAP, il a également expliqué que ces programmes offrent aux bénéficiaires l’opportunité non seulement d’accéder à un emploi, mais aussi de lancer leurs propres projets, contribuant ainsi activement à l’autonomisation économique de ces femmes.
Forte de ses 20 ans d’expérience dans le domaine, l’encadrante en esthétique, Amal Belbeda, a, de son côté, mis en avant l’importance de ce genre de structures et leur rôle dans l’apprentissage des techniques esthétiques, surtout que ce métier nécessite un protocole d’apprentissage rigoureux.
Pour sa part, l’encadrante de la formation en couture, Touria Mamdouh, a indiqué que le centre offre l’opportunité aux bénéficiaires d’acquérir des techniques traditionnelles et modernes en la matière, leur permettant de décrocher des diplômes et de se doter d’un savoir-faire à même de favoriser leur insertion dans le marché du travail ou encore de s’aventurer dans le domaine de l’entreprenariat en lançant leurs propres projets.
Quant à Khadija Hosni, une bénéficiaire de la formation en pâtisserie, elle s’est félicitée de la qualité d’apprentissage au sein du centre, soulignant avoir acquis aussi des compétences précieuses et nécessaires pour son développement personnel.
Grâce à cet engagement continu de l’INDH, le centre ne cesse de se développer, offrant aux femmes des formations adaptées aux exigences du marché du travail, leur permettant ainsi d’acquérir des compétences susceptibles de faciliter leur insertion professionnelle et, partant, de contribuer activement à la dynamique du développement local.
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