Alors qu’il était visé par une enquête pour incitation à la haine en Allemagne, Facebook ne sera finalement pas inquiété.
La justice allemande a en effet estimé, lundi, qu’»omettre de supprimer rapidement des posts illégaux sur une plateforme internet ne constitue une infraction au plan pénal de la part des dirigeants du groupe Facebook».
Cette affaire avait été déclenchée par un avocat basé en Bavière, Chan-jo Jun, qui dénonçait le manque de coopération du réseau social contre les commentaires racistes.
La plainte visait le fondateur de Facebook, Mark Zuckerberg et neuf dirigeants de la société, car le droit allemand ne prévoit pas de poursuite contre les personnes morales.
La décision de la justice intervient dans un contexte marqué le durcissement des lois contre le traitement des données personnelles et les contenus haineux.
Berlin prévoit d’ailleurs des amendes pouvant atteindre 50 millions d’euros contre les réseaux sociaux s’ils sont fautifs dans ces domaines.
L’Economiste
