1- Placez-vous dans le meilleur état d’esprit possible.
C’est quand on se sent bien qu’il est temps de rêver, parce qu’alors les rêves émergent du meilleur de soi et se portent vers l’avant, sur ce que je veux vraiment, plutôt que d’être une fuite de la situation actuelle, de ce que je ne veux plus. La différence n’est pas qu’académique, croyez-moi. Et pour se sentir bien, une des meilleures façons, c’est d’apprendre à diriger votre attention. Ceux qui réalisent leurs rêves cultivent les émotions positives et savent comment casser leur dépendance aux émotions paralysantes (peur, anxiété, découragement, doute, impuissance, accablement, culpabilité…). La réalisation d’un rêve, c’est 80% de maîtrise de soi et de psychologie. Le reste, c’est de la gestion de son temps.
2- Ayez de grands rêves, enthousiasmez-vous !
Ce sont les grandes visions qui inspirent l’être humain. En ce faisant, vous vous donnez une direction vers laquelle vous aurez envie d’aller. Et revenez souvent à votre rêve, puisque c’est là que se trouvent l’énergie et la passion qui vous animent vraiment. Rappelez-vous: tout ce qui vous entoure a commencé par une idée, une intention. Un conseil en passant : consignez, quand elles passent, les idées qui vous viennent (par écrit ou en mémo vocal sur votre appareil mobile). C’est la meilleure façon de les sortir de votre tête rapidement, de vous en rappeler et de vous sentir bien parce qu’à ce moment, vous vous connectez au meilleur de vous-même.
3- Des rêves, bien sûr, mais un peu de planif aussi…
Fixez-vous des objectifs intermédiaires pour avancer vers votre rêve. Le secret, c’est d’être spécifique et concret quand vous vous sentez bien, à votre meilleur, et d’être plus général quand vous n’êtes pas à votre top. Que voulez-vous avoir fait dans six mois, dans un an ou deux ans ? Ou voulez-vous être rendu? Établissez un plan d’action, c’est ainsi qu’on transforme un rêve en réalité. Et gardez votre attention sur la destination. Sans objectif mobilisant, toute votre énergie sera happée par les demandes des autres ou dissipée dans la satisfaction des besoins du moment.
4- Prenez la responsabilité de ce qui vous arrive.
Cessez de chercher des excuses ou des raisons qui expliquent pourquoi vous ne bougez pas. Vous créez votre réalité, alors mettez-vous aux commandes. Vous n’obtenez pas les résultats que vous voulez ? Au lieu de blâmer les autres, le monde entier ou vous-même, au lieu de jouer à la victime ou au martyr, essayez autre chose, modifiez votre approche et mettez-vous à la recherche d’autres moyens. La folie, disait Einstein, c’est de faire les mêmes choses, encore et encore, en s’attendant à de nouveaux résultats. Et la meilleure façon de se sortir de son sentiment d’impuissance, c’est de prendre la responsabilité de la suite des choses.
5- Passez à l’action.
Trop souvent, nos vies se caractérisent par la ferveur du credo, mais l’anémie de l’action. Les personnes qui réalisent leurs rêves ne sont pas que des rêveurs, mais aussi des acteurs. Quels gestes spécifiques devez-vous faire pour avancer vers votre objectif? Ne laissez pas passer une journée sans poser un geste pour l’atteindre, si minime soit-il (un téléphone, une lecture, un cours, une marche à l’extérieur, une période de méditation…). Un jour, vous regarderez en arrière et réaliserez tout le chemin que ces petits pas vous auront fait parcourir. Méditer ? Marcher à l’extérieur ? Oui, parce que lorsqu’on se sent bien, qu’on est bien branché sur soi, les gestes à poser viennent souvent d’eux-mêmes, spontanément, et ne demandent pas tant d’efforts.
6- Sachez vous entourer.
Vos choix ont toujours un impact sur les gens qui vous entourent. Assurez-vous qu’ils les comprennent et vous appuient, même s’il ne faut pas en faire une condition sine qua non. Créez aussi un environnement stimulant et encourageant, en choisissant vos amis, vos lectures, les émissions que vous écoutez et regardez. Faites le jeûne des médias qui distillent la peur. S’il le faut, faites-vous aider et protégez-vous des gens et des conversations qui vous donnent le sentiment de valoir moins que vous ne valez.
7- Soyez patient… et surtout confiant.
Nous vivons à l’ère de l’instantané, du presse-bouton, de la vitesse et de la satisfaction immédiate de nos désirs. Les grands rêves demandent souvent du temps. Par contre, leur réalisation apporte de grandes satisfactions, de la joie et de l’épanouissement. Comme le souligne Paulo Coelho, c’est la possibilité de réaliser un rêve qui rend la vie intéressante. Alors gardez le cap et croyez profondément que vous allez y arriver. Apprenez à apprécier le trajet et à vous récompenser en cours de route.
8- Et enfin, lâchez-prise.
On dirait parfois que, plus on fait des efforts pour que quelque chose arrive, plus la chose s’éloigne. Et oui, il faut parfois arrêter de penser de façon obsessionnelle à son rêve, à ses objectifs et ses moyens d’action et, encore une fois, faire confiance. S’en détacher provisoirement peut permettre à notre cerveau de faire émerger certaines solutions et surtout de laisser la place à l’originalité et la créativité. Lâcher-prise, dans l’immédiat, peut donc être parfaitement compatible avec l’action, mais impliquera parfois une action différente ou différée. Alors prenez le temps de rire avec des amis, de jouer avec vos enfants, d’aller faire un trek ou d’aller au spa. L’univers va se charger de travailler pour vous pendant ce temps-là.
D’autre part, lâcher-prise permet de sortir de l’illusion du coût moindre (sunk cost fallacy). Vous connaissez des compagnies ou des gouvernements qui continuent d’investir de l’argent dans des projets voués à l’échec et sans espoir avec le raisonnement suivant: On ne peut pas arrêter maintenant après tout l’argent (le temps, l’énergie) qu’on a mis dans ce projet ? Il arrive que des personnes raisonnent de la même manière au sujet d’un de leurs rêves et de l’énergie (l’argent) qu’ils y ont déjà investi. S’il n ‘y a pas d’espoir qu’un investissement rapporte plus tard, la chose raisonnable à faire est de se retirer du projet, de lâcher-prise. Mais l’illusion du moindre coût rend plus difficile l’abandon d’un projet sans espoir.